JMJ

Le pape se souvient des « larmes » des jeunes et prie pour que « l’âme retrouve le sourire » – Échos du jour 4

Le chemin de croix du parc Eduardo VII a rassemblé 800'000 personnes.

« Je vous pose une question, mais chacun répond pour lui-même : est-ce que je pleure de temps en temps ? Y a-t-il des choses dans la vie qui me font pleurer ? Nous pleurons tous dans la vie, nous pleurons encore, et il y a Jésus, il pleure avec nous », a déclaré le pape François au début de la célébration.

Il a demandé un moment de silence pour que chacun puisse « dire à Jésus pourquoi il pleure dans la vie ».

« Jésus, avec sa tendresse, essuie nos larmes cachées. Jésus espère combler notre solitude par sa proximité. Comme sont tristes les moments de solitude », a-t-il souligné.

Le pape a parlé des peurs « sombres » qui affectent les personnes, invitant chacun à « prendre le risque d’aimer ».

« Nous devons prendre le risque d’aimer. C’est un risque, mais il en vaut la peine ».

Les méditations écrites par des jeunes de différentes nationalités abordent les 14 stations traditionnelles du chemin de croix: moments liés à l’arrestation, au procès et à l’exécution de Jésus-Christ dans l’après-midi du 4 août. Elles sont entrecoupées de trois témoignages de jeunes d’Espagne, du Portugal et des États-Unis.

« Jésus a marché, guérissant les malades, prêtant attention aux pauvres, rendant la justice, il a marché en prêchant, en enseignant. Jésus a marché, mais le chemin qui est le plus gravé dans nos cœurs est le chemin du Calvaire, le chemin de la croix », a déclaré François, qui a mis de côté le discours qu’il avait préparé.

Le pape a parlé d’un Dieu qui « sort de lui-même » pour marcher parmi l’humanité et qui « le fait par amour ».

Les réflexions du chemin de croix présentent les préoccupations de la jeune génération sur des questions telles que la guerre, le chômage, la solitude, la dépendance numérique, la persécution religieuse et le changement climatique.

François a souligné que la Croix du pèlerin, qui accompagne chaque JMJ, est un signe du « plus grand amour », celui de Jésus-Christ, qui veut « embrasser » la vie de chaque personne.

« Jésus marche pour moi. Nous devons tous dire qu’il a commencé ce voyage pour moi, afin de donner sa vie pour moi. Et personne n’a plus d’amour que celui qui donne sa vie pour ses amis, pour les autres. Ne l’oubliez pas ».

Le pape a cité une phrase qui le frappe : « Seigneur, à travers ton ineffable agonie, je peux croire à l’amour ».

« Jésus marche, mais il attend quelque chose, il attend notre compagnie, notre regard, je ne sais pas, il attend d’ouvrir des fenêtres dans l’âme de chacun de nous. Qu’elles sont laides les âmes fermées ».

« Chacun de nous pense à ses propres souffrances, à ses propres angoisses, à ses propres misères. N’ayez pas peur, pensez-y. Et pensez au désir de l’âme de sourire à nouveau. Et Jésus marche vers la croix, meurt sur la croix, pour que notre âme puisse sourire à nouveau. Amen ».

Le pape a entamé ce mardi sa deuxième visite au Portugal, où il restera jusqu’à dimanche.

Samedi, le pape se rendra à Fatima en hélicoptère depuis la base aérienne de Figo Maduro. Il arrivera à la Cova da Iria pour réciter le chapelet avec les jeunes patients à 9h30 dans la chapelle des Apparitions.

Le séjour au sanctuaire de Fatima s’achèvera à 11h00, François retournant à Lisbonne où, à 18h00, la traditionnelle rencontre privée – lors des voyages internationaux – avec les membres de la Compagnie de Jésus (Jésuites) a lieu au Collège Saint-Jean de Brito.

Les derniers moments des JMJ Lisbonne 2023 auront lieu à partir de 20h45 au Parque Tejo, avec une veillée de prière.

le pape François reviendra sur le site dimanche à 9h00, pour présider la messe finale des JMJ et la récitation de l’Angélus ; l’après-midi, à 16h30, la rencontre avec les volontaires de la Journée aura lieu sur le Passeio Marítimo de Algés.

La cérémonie d’adieu, à la base aérienne Figo Maduro, est prévue à 17h30.