Formation | Pastorale des jeunes

Cinq Fribourgeois obtiennent un CAS

Le mercredi 20 mars dernier, l’Université de Fribourg a remis les diplômes du CAS en animation jeunesse en milieu ecclésial à neuf étudiants après 1 année et demie de formation. Cinq d’entre eux se sont des fribourgeois. Présentation.

Les Fribourgeois

Accompagnement global des étudiants de l’Université de Fribourg, par Fortunat Badimuene

La société post-moderne est caractérisée par des mutations profondes qui affectent la vie humaine dans toutes ses dimensions : les différentes sortes de fragilités, la crise des modèles, les risques psychosociaux. Il faut ajouter à ce panorama, la diversité socioculturelle de l’Université de Fribourg. Notre projet s’inscrit donc dans une perspective pastorale spécifique.

Notre intention est d’accompagner globalement ou intégralement 300 étudiants. L’objectif poursuivi dans toutes les activités qui seront organisées est de permettre à chacun et chacune de se réaliser personnellement, se connecter à Dieu, à soi-même et aux autres. Le projet est conçu et exécuté avec des étudiants. Toutes les activités abordent la personne humaine dans son ensemble, en prenant en compte ses dimensions physique, mentale, émotionnelle, sociale et spirituelle.

Pastorale en marche… …dans les traces du christ, par Jeanette Brun

Dans le cadre des aumôneries de CO et des Écoles de Formation professionnelle, nous allons offrir un espace d’accueil, de partage et de bienveillance – à l’image de Jésus qui accueille – pour les jeunes de l’établissement, afin qu’ils puissent aller à la rencontre de qui ils sont au plus profond de leur être, découvrir les autres, apprendre à les connaître et découvrir Dieu dans leur vie et en chacun.

L’objectif sera atteint quand les jeunes reviendront une deuxième, puis une troisième fois participer aux rencontres proposées, et ce, même si leurs copains ne viennent pas.

L’après-confirmation : nécessité d’une pastorale des liens, par Ata Messan Florent Koumako

Mon intention est d’initier une pastorale dédiée spécifiquement aux jeunes confirmés à la suite de leur parcours de confirmation. L’objectif consiste à organiser et animer avec les nouveaux confirmés du parcours 2024-2025, 2025-2026 et 2026-2027 des activités pour créer et garder entre eux et avec leurs communautés paroissiales des liens forts capables de nourrir leur foi au Christ et de susciter leur engagement chrétien à sa suite à travers des groupes de jeunes.

Deux éléments constituent la stratégie de ce projet. Il s’agit de son intégration au parcours de confirmation en faisant en sorte que les confirmands soient partie prenante des activités de l’après-confirmation, d’une part, et d’autre part de l’adoption de mesure incitative financière pour faciliter les initiatives de rencontres entre jeunes confirmés. Le projet recouvre quatre principaux axes qui se déploient à travers trois activités spécifiques transversales : l’axe communautaire avec un week-end d’accueil des nouveaux confirmés, l’axe spirituel christocentré avec un pèlerinage à Lourdes, l’axe socioculturel avec une sortie entre nouveaux confirmés et l’axe ecclésiologique et doctrinal.

Une pastorale apocalyptique Ex-GSP, par Vincent Perritaz

« Le constat est clair : chaque année, une trentaine de jeunes âgés de 23 à 26 ans reviennent en Suisse après avoir vécu une expérience extraordinaire en tant que Gardes suisses pontificaux au Vatican. Malgré la richesse de cette expérience, nombreux sont ceux qui se retrouvent confrontés à l’isolement en revenant chez eux. Le retour au pays s’avère souvent difficile, entraînant parfois la perte du lien avec la foi et l’Église pour certains ex-gardes.

Mon projet vise à créer une pastorale spécialement dédiée à ces anciens gardes, en collaboration avec l’association d’ex-gardes fribourgeois. L’objectif est de leur offrir la possibilité de vivre en Suisse une expérience spirituelle similaire à celle qu’ils ont connue à Rome. Cela comprend des messes en communauté, des visites spéciales, des pèlerinages entre amis, un soutien spirituel entre camarades, le tout dans une atmosphère festive et conviviale. »

La musique comme « itinéraire de l’esprit vers DIEU », par Henry Saker

Son intention principale est de favoriser la croissance spirituelle des jeunes à travers la musique et spécialement le chant, c’est-à-dire ce moment où « la foi est expérimentée comme un cri éclatant de joie et d’amour, une attente confiante de l’intervention salvifique de Dieu ». À cette intention, peuvent être développés deux principaux objectifs : d’une part, la favorisation des jeunes à la vie de l’Église (participation chantée aux célébrations eucharistiques, par exemple), et, d’autre part, l’encouragement à développer des talents musicaux (suivant la parabole de Mt 15, 14-30). Or, puisque ce projet se veut « inclusif », il prétend, par ce fait même, toucher des personnes qui ne sont pas nécessairement musiciennes. C’est la raison pour laquelle plusieurs axes de travail ont été pensés : un axe sur la formation musicale, avec comme projet potentiel, des ateliers de « composition » ; un axe sur le service à la communauté ; un axe sur la missiologie (cet axe nous conduirait à l’enregistrement audio de nos différentes compositions).

Les autres diplômés

Ma vision de la pastorale jeunesse pour les montagnes Neuchâteloises, par Agnès Barotte (NE)

L’intention pastorale du projet est de former, à travers la pastorale jeunesse, une Église joyeuse, vivante, fervente et fraternelle.

Le projet à trois objectifs : apprendre aux jeunes qu’ils sont infiniment aimés, et leur donner les clés pour créer cette relation d’amour avec Dieu, par Jésus, dans l’Esprit ; développer la dimension communautaire de notre Église, afin qu’elle soit un lieu où les gens et les jeunes en particulier se connaissent, se saluent, se soutiennent et auquel les jeunes ont le sentiment et la fierté d’appartenir ; leur permettre de devenir eux-mêmes et de déployer leur talent.

Développer un axe culturel dans vos propositions pastorales jeunesse, Benjamin Bender (VD)

En me basant sur mon expérience professionnelle de comédien et ma formation au CAS en animation jeunesse, l’objectif est de pouvoir proposer à tout groupe de jeunes existant ou créé pour l’occasion, accompagné de leur animateur, de monter et présenter un spectacle ou de participer à un projet théâtral sur une période d’un à deux ans, pour défendre un propos qui touche les jeunes face à un public spécifique ou au tout public.

Vision pastorale aumônerie de degré tertiaire 2023-2028, par Camille Vianin (VS)

L’équipe d’aumônerie est au service des étudiants et du personnel des écoles de degré tertiaire en valait (présence au sein des établissements scolaires et des foyers d’étudiants / coloc selon les partenariats envisageables). L’aumônerie propose un accompagnement des étudiant.es et du personnel des écoles dans leur dimension humaine et spirituelle. Sa pastorale se fonde ainsi sur trois piliers fondamentaux : 1) elle cherche à soigner la vie communautaire par des temps de rencontres gratuites 2) elle soutien la formation intégrale de la personne en proposant des cycles de conférences et des temps de retraite-études 3) elle offre des propositions diversifiées pour nourrir la vie spirituelle.

Le neuvième étudiant diplômée est Alain Ulrich (VD),

Le CAS en animation jeunesse

De quelle manière l’Église peut-elle être présente auprès des adolescents et des jeunes pour leur annoncer l’Évangile dans leur réalité propre? Comment favoriser leur croissance humaine et spirituelle? Quelles formes d’accompagnement vivre aujourd’hui, en fidélité à l’identité spécifique de l’animateur jeunesse en milieu ecclésial?

Outre les fondements théologiques et pastoraux indispensables, la vocation d’animateur jeunesse en milieu ecclésial exige des compétences et connaissances propres au milieu dans lequel elle s’insère. Professionnalisme, qualité humaine et spirituelle de l’accompagnement et de l’animation, connaissance et application du cadre légal et des exigences de responsabilité et sécurité, attitudes pédagogiques…

Il revient aux animateurs jeunesse en milieu ecclésial de savoir bâtir des ponts entre deux univers, pour faire se rencontrer et dialoguer la réalité ecclésiale et les mondes des jeunes, dans toute leur diversité. Car Dieu est déjà à l’œuvre dans ce que vivent les jeunes d’aujourd’hui.