Jahresbericht

Zuwendung, die Brücken baut

Veröffentlicht am01 September 2020

À Fribourg, l’Accueil Sainte-Élisabeth a célébré ses 10 ans et déménagé dans de nouveaux locaux, bénis en novembre lors de la Journée mondiale des pauvres. Ce lieu de rencontres, de café, d’activités et d’écoute a accueilli plus de 8200 personnes en une année. Des repas spaghettis, des services de Caritas, des ateliers, ou tout simplement un sourire… Autant de gestes de proximité. Le même esprit se retrouve dans les permanences Caritas ouvertes dans plusieurs lieux du canton comme à Estavayer ou Châtel-St-Denis, où des assistantes sociales proposent aide et orientation.

À Estavayer encore, les „Cartons du cœur“ distribuent des vivres à ceux qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois. À Marly, la Permanence Accueil accompagne une trentaine de personnes de toutes nationalités chaque semaine, dans une ambiance chaleureuse, avec ateliers, vêtements et orientation. Dans la Broye, un „Café contact“ œcuménique rassemble chaque mercredi matin des personnes en quête de lien.

Migrants, fragilités et inclusion

Le CAM – Coordination Accueil Migrants – à Marly, œuvre pour l’intégration par des promenades, tandems, cafés-partages. Au Mouret, l’association Le Mouret-Solidaire propose repas à domicile, accompagnement et visites, incarnant une solidarité de proximité.

La Résidence Saint-Martin à La Brillaz ou la maison Pallia-Vie à Riaz montrent aussi comment spiritualité, soins et dignité peuvent cohabiter. Ailleurs, des activités pour les aînés (lotos, pèlerinages, rencontres intergénérationnelles) ont eu lieu, par exemple à Payerne.

Des femmes, des familles, des combats

L’association SOS futures mamans a célébré ses 50 ans à Ependes et Marly, rappelant son engagement pour les femmes en détresse. La fondation nigériane Oma-Ufedo (l’enfant bien-aimé) soutenue depuis Marly, apporte aide aux orphelins et veuves. Dans les pays du Sud, des missions chirurgicales (via Ensemble pour Eux) ont soigné des enfants au Mali, Burkina Faso ou Madagascar.

Un service enraciné dans la spiritualité

En novembre, plusieurs églises ont été illuminées de rouge pendant la RedWeek, pour prier pour les chrétiens persécutés. À Payerne, une veillée de prière pour la paix a rassemblé catholiques, protestants et évangéliques autour d’un message de désarmement intérieur.

Une soirée interreligieuse a réuni familles et jeunes demandeurs d’asile pour un repas de rupture du jeûne. À Fribourg, un stamm œcuménique s’est tenu à l’Accueil Sainte-Élisabeth.

Un souffle venu de l’ailleurs

À Yaoundé, des paroisses fribourgeoises ont soutenu un projet porté par des sœurs, combinant santé, formation, spiritualité et autonomie. Au Togo, l’association „God is love“ a permis à 14 jeunes femmes d’obtenir un diplôme et de se relancer dans la vie. En République centrafricaine, une soirée à Payerne a permis de soutenir le père Blaise Kongomatchi et son travail auprès des enfants victimes d’abus.

Une Église qui agit

Les conférences Saint-Vincent-de-Paul, réunies en avril à Marly, poursuivent leur mission d’aide directe. À Payerne, l’action de l’Avent y a été dédiée. À Fribourg, un transport humanitaire a permis d’acheminer des vivres vers l’Ukraine. Le COEPS a organisé la bénédiction des motards sourds et des cafés mensuels pour parents d’enfants en situation de handicap. La pastorale du handicap a lancé une rubrique artistique sur „handicap et sainteté“. À Düdingen, un atelier sur les prières de deuil a rassemblé une douzaine de personnes.

Au total, ce sont plus de 1’600 heures d’écoute, 1’350 heures de bénévolat et des milliers de gestes posés au nom d’un seul mot : la dignité. Et si tous ces engagements n’ont parfois lieu qu’à un seul endroit du canton, ils sont pourtant le signe d’un Évangile vécu qui pourrait s’incarner partout, demain.